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MOBUTU SESE SEKO

15 janvier 2015

Je suis sacrificateur

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16 décembre 2013

Que tout ce qui respire loue l'Éternel...

AP-JDMV

8 octobre 2013

JE DÉCLARE MA VICTOIRE - words and music by

4 janvier 2009

Message 2009 de l'artiste JP-BUSE

Bien cher tous,

 Voilà bientôt six ans que je m’efforce de cesser de me soucier de ce que les autres pense de moi. J’essaye plutôt de me soucier de ce que Dieu pense de moi.

Ma reconversion à la musique chrétienne avait pour but d’équilibrer ma vie en remettant le matériel et le spirituel à leur place selon la Volonté de Dieu : « La parole de Dieu nous recommande de chercher d’abord son royaume et le reste nous sera donné par surcroit. »

En d’autres termes, c’est un engagement pour que le spirituel, par rapport au matériel, puisse occuper la première place dans ma vie et dans mon espace vital.

 Avant ma reconversion, lutter pour les honneurs, les compliments et la richesse constituaient l’essentiel de mes préoccupations. Cela me rendait de plus en plus triste car j’avais une certaine lucidité me permettant de me rendre compte que je commençais à perdre ma personnalité en voulant trop paraitre.

Aujourd’hui, en tant que modeste « serviteur » de Vérité, je chante pour la gloire de Dieu.  Mon but c’est, non seulement de gagner les âmes perdues pour les ramener dans le royaume de Dieu, mais aussi implanter son Royaume dans les Ténèbres.

Aujourd’hui, en tant que modeste « serviteur » de Vérité, je me refuse, néanmoins, de gagner ma vie en utilisant le nom de Jésus-Christ. En effet, Dieu dans Son Amour m’a donné un travail depuis sept ans et je ne manque de rien ici à Toronto ( Capitale économique du Canada).

Dans Sa Bonté infinie, Dieu m’a donné une famille et avec Jésus, je mène une nouvelle vie de paix, d’harmonie et d’amour.

En tant qu’artiste, Dieu m’a donné le talent de m’exprimer librement tout en observant les règles d’éthique. C’est ainsi que je suis, aujourd’hui, convaincu que rien ne pourrait m’empêcher de faire de la musique dite « engagée » pour des causes que je jugerais « noble » et au service de mes frères en travaillant avec des artistes même non chrétiens.

En tant qu’artiste, Dieu m’a permis de faire de la musique avec des artistes de grands talents, d’approfondir mes connaissances et d’élargir mes compétences, notamment, en matière de sons, images et enregistrement. C’est ainsi que je suis, aujourd’hui, décidé de me tourner aussi vers la jeunesse afin qu’en toute modestie, je puisse transmettre, soutenir et faire connaître ces talents qui sont disséminés en Afrique (en RD Congo principalement) et dans sa diaspora.

Toutefois, en cohérence avec mes convictions et engagements personnels, je m’interdis dans le futur d’aller jouer dans les bars ou dancing ou encore chanter pour une campagne de promotion d’alcool et de tabac.

 

Tout ce que je ferai, je le ferai en âme et conscience, libre par la volonté de l’esprit de l’eternel.

Mes meilleurs vœux pour l’an 2009 !

JP-BUSE

Jpbuse_2000@yahoo.fr

JP_BUSE11_08_Chttp://www.frerejpbuse.afrikblog.com
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13 juillet 2008

RDC - La politique et la religion...

 

Les Evêques catholiques dénoncent… Les cinq fléaux de la RDC

Kinshasa, 12/07/2008 / Société

Le tableau est dramatique : celui peint par les Evêques catholiques au terme de leur Assemblée plénière du mois de juillet 2008. Ils ont dénoncé les 5 fléaux qui rongent la République démocratique du Congo : la corruption, la misère sociale, la faiblesse de l’autorité de l’Etat, l’insécurité, l’exploitation irrégulière des ressources naturelles. Conscients de la gravité de la situation, ils interpellent tout le monde: “  Il est temps de nous réveiller pour ne pas brader notre souveraineté nationale et trahir notre nation. Nous redisons avec force: le Congo n’est pas à ven­dre. L’avenir du Congo appartient aux Congolais ”. Un autre cri de guerre. Mais faut-il s’arrêter là, à ces ap­pels de vigilance ? Ou multiplier les campagnes de sensibilisation tant auprès des dirigeants que des di­rigés pour justement provoquer ce changement at­tendu par tout le monde ?

Réunis du 7 au 11 juillet 2008, les Archevêques et Evêques de la Conférence Episcopale Natio­nale du Congo, CENCO, vien­nent d’adresser un message pa­thétique d’espérance et d’inter­pellation au peuple congolais et à ses dirigeants. Un message qui ressemble plus à une sonnette d’alarme tant le tableau peint par les Evêques catholiques est dra­matique. C’est-à-dire, “ un Congo toujours exsangue et extraverti; une population meurtrie, appauvrie, plongée dans une misère sans nom et continue à brayer du noir, des hommes et des femmes fatigués d’une crise multiforme, politique, spirituelle, morale, des valeurs ”.

D’où cette dénonciation en des termes vigoureux des “ 5 fléaux ” qui rongent la Républi­que démocratique du Congo. Il s’agit de la Corruption, de la Mi­sère sociale, de la Faiblesse de l’Etat, de l’Insécurité et de l’Ex­ploitation irrégulière des ressour­ces naturelles.

De la Corruption, les Evê­ques catholiques disent “ qu’elle est devenue le cadre général de vie et d’action socio-politi­que en RD Congo. Il y a péril en la demeure. Pour bâtir un grand Congo ne serait-il pas urgent de décréter une année de lutte contre la corrup­tion ? ”

La Misère sociale, pour­suivent les Evêques catholiques, se remarque par cette flambée de prix des denrées alimentaires, l’usage désabusé de la drogue et des abus sexuels, et des contrées entières semblent purement et simplement abandonnées par l’Etat dans un enclavement qui hypothèque tout développement pour les populations. “ Ne nous voilons pas la face, en RD Congo des personnes meurent de faim ”, souligne la déclaration de la CENCO.

Bien plus, les Evêques enfoncent le clou : “ Il y a aujourd’hui un mur qui sépare toujours davantage les riches des pauvres. La tension salariale entre les hommes po­litiques et les agents de l’Etat appelle des réformes urgentes. Bien des salaires ne sont tou­jours pas payés, les ensei­gnants et bon nombre d’agents de l’Etat sont clochardisés. Ce qui fait craindre une nouvelle vague de grèves à la prochaine rentrée scolaire si rien n’est fait pour les enseignants. Il est surprenant que même des sociétés minières n’arrivent plus à payer leurs agents.... Nous ne pouvons accepter une démocratie à deux vitesses, où il y a d’un côté ceux qui vivent dans l’opulence et de 1’autre ceux qui doivent se contenter des miettes ”.

En ce qui concerne la Fai­blesse de l’autorité, de l’Etat, les Evêques catholiques espèrent l’émergence d’un leadership plus visionnaire et dynamique ”.

Et ce à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Et comme cela va de soi, cette absence de leadership entretient l’insécurité “ A l’heure actuelle la faiblesse de l’autorité de l’Etat se mani­feste par une insécurité crois­sante et une instabilité politique persistante. L’insécurité semble aujourd’hui générali­sée dans le pays. Des assassi­nats ciblés des personnes sur les routes et dans les maisons se multiplient. Des éleveurs Mbororo immigrés dans le Nord de la Province Orientale sacrifient les champs de la po­pulation, tuent tout autre herbivore, en faveur de leurs Va­ches. Des éléments de la rébellion ougandaise LRA pillent dans les paroisses et maisons religieuses, enrôlent des jeu­nes dans leur rébellion, et ré­quisitionnent des adultes pour des travaux dans leurs champs. Des FDLR et autres réfugiés rwandais contrôlent encore des portions du terri­toire. Des Congolais sont re­foulés de l’Angola dans des conditions inadmissibles. Des Frontières sont de plus en plus sans contrôle. Autant de situations qui devrait interpeller le Gouvernement ” font remarquer les Evêques.

Enfin, de l’Exploitation ir­régulière, illégale, massive et abu­sive des ressources naturelles, tant minières que forestières, dérange les consciences serei­nes. Pire, soulignent les Evêques, les contrats léonins et les trafics d’influence “ mettent à nu la cupidité de nos congénères autant que des étrangers ”.

Les églises aussi interpellées

Devant ce tableau peu re­luisant, les Eglises, particulière­ment l’Eglise catholique, de­vraient-elles se contenter seulement à dénoncer ? La CENCO n’est pas à sa première déclara­tion “ laborieuse ” sur la situa­tion dramatique en RD Congo. Un énième cri de cœur.

Certes, comme les Evê­ques l’ont souligné, l’Eglise ne peut se substituer à l’Etat. Ce n’est même pas ce que l’on lui demanderait au risque de débou­cher sur un autre conflit Etat­Eglise ”. Mais il s’agit de faire appel à cette ingéniosité qui ca­ractérise les hommes de l’Eglise pour multiplier les campagnes de sensibilisation auprès des gou­vernants et des gouvernés.

Pour preuve, dans ce même message, la CENCO, dans le domaine minier, a déclaré être prête, par sa Commission ad hoc, à prendre part à cette table de renégociation des con­trats miniers. Ce sont ce genre d’initiatives qu’il faudra multiplier. Parce que, comme ils ont en­core souligné, l’heure n’est plus aux beaux discours ”.

Oui, Evêques catholiques, il y a lieu de vous paraphraser en disant, “ l’heure n’est plus aux beaux messages. Ils est  temps de nous réveiller ”. Tous.

(Milor)

Le Potentiel

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16 juin 2008

La tombe de Mobutu au Maroc

LaTombeDeMobutu

26 mars 2008

Mobutu Giala......

A travers le député Mobutu Giala : Les doléances de la population de Gbadolite soumises à l’Assemblée nationale

Kinshasa, 26/03/2008 / Politique

En vacances parlementaires à Gbadolite, l’honorable député Albert Philippe Mobutu Giala a palpé du doigt les réalités économiques et sociales de sa base. Et c’est là l’objectif de son séjour dans ce coin de la province de l’Equateur. Triomphalement accueilli à son arrivée à l’aéroport de Mwanda, les sympathisants et autres membres de l’Union des Mobutistes (Udemo) sont arrivés à braver la pluie pour rencontrer leur représentant à l’Assemblée nationale. La mobilisation réservée à ce digne fils Mobutiste a tellement été chaleureuse à telle enseigne que tout le monde a cherché  à le voir et à la rigueur, le toucher. Dans son parcours, il était intempestivement arrêté par la foule, laquelle lui obligeait de descendre. Et il se soumettait. Avec un agenda de séjour  très chargé, Mobutu Giala s’était rendu compte, dès son arrivée au Nord-Ubangi, qu’il n’aurait pas beaucoup de temps de repos.

Ce député de l’Udemo qui évitait de faire des discours, a laissé entendre aux journalistes qu’il était à Gbadolite pour recueillir les doléances de la population et les transmettre au gouvernement via l’Assemblée nationale, déjà en session ordinaire de mars. Il a laissé entendre de ce fait qu’en sa qualité de représentant du peuple, il travaillera pour le bien-être de ce dernier.

Dans le lot des problèmes soumis au président de l’Udemo figurent, l’électricité, l’eau, la sécurité, les infrastructures routières, la sécurité alimentaire et physique ainsi que tant d’autres difficultés éprouvées par la population, comme c’est le cas pour les différents coins du pays.

Mobutu Giala ne s’est pas arrêté au centre-ville de Gbadolite. Il a fait la ronde de tous les quartiers que compte cette contrée. Partout où il passait, il ne faisait que collectionner les doléances. Il demandait ainsi aux populations qui l’ont élu de lui inspirer confiance car il ne les décevra jamais.

C.L./MMC


24 janvier 2008

Son excellence Marechal Mobutu dans son bureau du travail - Elombe SESE SEKO KUKU NGENDU WA ZABANGA

mobutu_at_work
24 janvier 2008

LE CERCUEIL DE MOBUTU AU MAROC / 1997-2008

LeCercueildeMOBUTU
3 janvier 2008

Décès brutal à Paris de Petrus Dangbele

Proche parent du Maréchal Mobutu et oncle de JP Bemba,Petrus Dangbele est décédé hier à Paris suite à un arrêt cardiaque.Ancien patron de ZAMAT,une société privée,fleuron de l'ex Zaîre,dans l'immobilier,l'alimentaion générale et le transport fluvial,Dangbele s'est exilé en France suite à l'arrivée de Laurent Désiré Kabila au pouvoir à Kinshasa.

Malgré le récent retour de certains mobutistes en Rdc,le défunt s'est réfusé de regagner à Kinshsa très marqué,dit-on, par l'arrestation de quelques caciques du régime mobutiste par LD Kabila.

Par contre,ce sont ses enfants qui ont décidé de  regagner Kinshasa où nombreux d'entre eux ont investi dans les affaires.

Selon le programme provisoire,la dépouille sera transfèrée à Kinshasa si ses enfants décident ainsi.

Le programme définitif sera connu dans les pochains jours dès l'arrivée des ses enfants qui viendront de Kinshasa.

Selon des témoins ,Dangbele est décédé brutalement alors qu'il recevait des invités chez lui à Paris à l'occasion des fêtes de Nouvel An.

Toute la rédaction du "Grands Reporters" présente ses condoléances à la grande famille du disparu.

Que son âme repose en paix.

JEAN WILLY BONDJALA BO SISIMI

28 octobre 2007

La tombe de mobutu

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16 octobre 2007

MOBUTU SESE SEKO " ELOMBE NKOI MOBALI"

_41153674_mobutu_ap203x300 BINO BA TUTSIS BOKOMI KOSAKANA NA BISO PAMBA TE TOTIKALI BANA ETIKE... QUELQUES SOIT LA DUREE DE LA NUIT , LE SOLEIL APPARAITRA... BOKOKIMA MBOKA NA BISO LOKOLA BA LAPIN....
13 septembre 2007

Histoire de Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wazabanga

Né à Lisala, le 14 octobre 1930, il est prénommé Joseph-Désiré et est l’aîné d’une famille de quatre garçons. Son père, Albéric Gbémani, est chef cuisinier chez les missionnaires capucins de Molegbe, en pleine brousse équatoriale. Il transmettra à son fils le goût simple des mets raffinés. Sa maman, elle, s’appelait Marie-Madeleine et avait déjà eu deux enfants d’un premier lit avec un chef tribal de Kawele. Ce sera cette Mama Yemo à laquelle, toute sa vie, le futur maréchal-Président vouera un culte sans égal et qui repose, depuis, en la crypte de Gbadolite. il en donnera le nom, plus tard, au grand hôpital de Kinshasa. Il arrive pour la première fois à Léopoldville (Kinshasa) en mars 1934 en compagnie de ses parents; entré à l’école primaire Saint-Anne en 1937, il est contraint de la quitter en classe de quatrième année. A la mort de son père, le 11 août 1938, il est pris en charge par son grand père paternel et son grand oncle dont il porte le nom. Il est, dés lors, placé chez les Scheutistes et les Capucins à Molegbe, Bwamanda, Mawuya et Libenge. Sa scolarité se poursuit à l’Ecole Moyenne, tenue par les Frères des Ecoles Chrétiennes à Mbandaka (Coquilhatville). Il arrive pour la première fois à Léopoldville (Kinshasa) en mars 1934 en compagnie de ses parents; entré à l’école primaire Saint-Anne en 1937, il est contraint de la quitter en classe de quatrième année. A la mort de son père, le 11 août 1938, il est pris en charge par son grand père paternel et son grand oncle dont il porte le nom. Il est, dés lors, placé chez les Scheutistes et les Capucins à Molegbe, Bwamanda, Mawuya et Libenge. Sa scolarité se poursuit à l’Ecole Moyenne, tenue par les Frères des Ecoles Chrétiennes à Mbandaka (Coquilhatville). En février 1950, il est enrôlé à la Force publique et envoyé à l’école centrale de Luluabourg (Kananga) pour suivre la formation de secrétaire-comptable dont il obtient le brevet de en 1952. Troisième de sa promotion, il est affecté en 1953 à l’Etat-Major de la Force Publique à Kinshasa. Là, il collabore à la rédaction du journal de l’armée "Sango ya bisu" et, bientôt, à celle de l’Avenir colonial belge, appelé à devenir plus raisonnablement l’Avenir. En effet, le 5 janvier 1956, la direction de ce journal décide d’ouvrir ses colonnes aux Congolais dans les "Actualités Africaines" et fait paraître certains articles signés d’un certain "De Banzy", qui n’est autre que le jeune Mobutu. L’utilisation du pseudonyme s’explique par le fait qu’un soldat n’avait pas le droit d’écrire dans un journal civil. de Banzy dérive de Banzyville, son territoire d’origine, actuellement Mobayi Mbongo. Libéré de ses engagements militaires à la fin de son terme le 31 décembre 1956, il entre dans le comité de rédaction des "Actualités Africaines" avec la recommandation de Pierre Davister. il rencontre pour la première fois Patrice Lumumba en juillet 1956 dans les bureaux des "Actualités Africaines". Son premier voyage en europe, il l’effectue en 1958 à l’occasion de sa participation au Congès de la Presse Coloniale organisé dans le cadre de l’Exposition Universelle de Bruxelles; de retour à Kinshasa, il est nommé rédacteur en chef des "Actualités Africaines". En 1959, il est retenu comme stagiaire à l’Office de l’Information et des Relations Publiques pour le Congo belge et le Rwanda-Urundi (Infor-Congo). Il suit des cours à la Maison de la Presse de Bruxelles. En septembre 1959, il s’inscrit à l’Institut Supérieur d’Etudes Sociales de Bruxelles après avoir réussi le Jury Central. Patrice Emeris Lumumba l’accélération du processus de libération. Lorsque les délégués congolais débarquent à bruxelles pour la tenue de la Conférence de la Table Ronde Politique, il se met à l’écoute de son coeur de nationaliste; Il rejoint l’équipe du M.N.C.-Lumumba en janvier-février 1960 et est confirmé membre effectif de la délégation du M.N.C.-lumumba à la Conférence de la Table Ronde Economique, Financière et Sociale (26 avril - 16 mai 1960). De retour à Kinshasa le 10 juin 1960, il est nommé le 24 juin Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil chargé des questions politiques et administratives dans le premier gouvernement constitué par Lumumba. Lorsqu’éclate début juillet 1960, la mutinerie de la Force Publique, le Chef de l’Etat. Kasa-Vubu et le Premier ministre Lumumba lui confient la mission de pacifier les esprits dans les camps militaires. Il est nommé le 8 juillet Chef d’Etat-Major de l’armée avec grade de Colonel. La lutte ouverte entre le Chef de l’Etat et le Premier Ministre déclenchée le 5 septembre, le conduit à intervenir pour mettre fin à la "chien-lit". Il neutralise le 14 septembre 1960 les hommes pôlitiques en présence et met en place une équipe de jeunes technocrates, le Collège des Commissaires Généraux. il réorganise et restructure l’armée à partir des factions dissidentes de la Force Publique. Promu, le 7 janvier 1960, au grade de Général Major, Commandant en Chef de l’Arméé Nationale, il s’attelle à la modernisation et à l’équipement des forces armées. Le 3 novembre 1965, il est nommé au grade de Lieutenant-général de l’Armée Nationale Congolaise. Après la prise du pouvoir par le Haut Commandement Militaire des Forces Armées (coup d’Etat de 1965), le 24 novembre 1965, il asume les prérogatives constitutionnelles du Chef de l’Etat. Elu à la Magistrature Suprême au suffrage universel direct en 1970, il est réélu en 1977 et 1984. Sur proposition de l’Ordre des Compagnons de la Révolution, il a été élevé à la dignité de Maréchal du Zaïre par le troisième congrès ordinaire du Mouvement Populaire de la Révolution (du 6 au 11 décembre 1982).M.P.R., parti unique, a été lancé le 20 mai 1967 par Mobutu. Il a revêtu les insignes de Maréchal le 19 mai 1983. Il a perdu sa première épouse, Mama Mobutu Sese Seko, le 22 octobre 1977 et s’est remarié avec Mama Bobi Ladawa le 1er mai 1980. Selon la Constitution, le Président du Mouvement Populaire de la Révolution est de droit Président de la République. Clef de voûte des institutions de la Seconde République, il est l’organe central de décision et de contrôle des activités du M.P.R. Chef de l’Exécutif, il détermine et conduit la politique de l’Etat; il dirige et contrôle la politique étrangère de la république. Sur l’échiquier international, on ne peut négliger le rôle cardinal du maréchal-président, qui a toujours su monnayer sa fidélité à l’Occident, en pleine guerre froide. Ses relations très étroites avec Larry Devlin, représentant de la CIA à Kinshasa, en témoignent à suffisance. Du côté belge, la diplomatie, depuis l’indépendance, a vécu au diapason de relations bilatérales convulsives, compulsives. La grande crise de 1988-89 en restera la plus cinglante illustration. A cette nuance près, cette fois, que les retrouvailles belgo-zaïroises scellées à rabat sous l’éguide du roi Hassan II du Maroc, l’un des plus proches alliés de Mobutu - ceci allait s’avérer tout particulièrement au temps de la double insurrection de Kolwezi, au shaba, en 1977 et 1978 - seront placées sous le signe d’une cordialité blafarde. Le roi accompagné de la reine Fabiola Il est vrai que Mobutu s’était alors senti lâché à jamais par un Roi des Belges, Baudouin Ier, qui lui préférait désormais ostensiblement le Président juvénal Habyarimana. mobutu en conçut une amère tristesse, une douloureuse blessure sentimentale. Du conflit, il en a toujours joué avec les pays étrangers, mais également avec les médias et ses propres ministres ou commissaires d’Etat. les nommant à la Primature à tour de rôle, suivant une cadence infernale, choisissant parmi la cour de ses vassaux en n’ayant de cesse que les impétrants sortent de charge complétement démonétisés. Dressant, les uns contre les autres, ses partisans et ses opposants. La division étant son opération de prédilection. Au début des années 90, après le "massacre de Lubumbashi", qui ne sera jamais ni vraiment démenti, ni davantage élucidé, le soutien des Etats-Unis se fit pourtant nettement plus tempéré. Depuis l’effondrement du communisme, les enjeux ne sont évidemment plus pareils. De plus, il il est tout doucement temps de songer à devenir "politiquement correct". Dans son discours de La Baule, en 1990, François Mitterrand va d’ailleurs lier l’aide aux pays africains au processus de démocratisation. Signe des temps, aussi, les Etats-Unis commencent à insister lourdement sur le respect des droits de l’homme. Le volet occidental de la personnalité de Mobutu ne doit pas masquer les affinités qu’il entretint avec la Chine et son Grand Timonier. Mais cette admiration, il est vrai, reposait plus sur les oripeaux du système que sur l’idéologie de base. Parmi ses souvenirs de Chine, on retrouve le palais du peuple et le stade de football de Kinshasa, construits par les Chinois et l’adaptation du col mao sous la forme du vêtement révolutionnaire institué dans le cadre d’une nouvelle authenticité. La "zaïrianisation" de 1972-73, en effet, vit l’abacost ("à bas le costume") supplanter la cravate européenne, proscrite en même temps que les prénoms chrétiens. Cette "révoilution culturelle" donna le jour aussi au nouveau "citoyen" zaïrois. Allié très sûr également de Mobutu, l’état d’Israël, dont les expatriés règnent à Kinshasa sur des domaines, notamment le diamant, convoités de même par les migrateurs chiites libanais. L’Etat hébreu est sans conteste le principal artisan des services de sécurité de Mobutu; en particulier, la célèbre Division Spéciale Présidentielle (DSP), brigade d’élite de l’armée zaïroise. Francois Mitterrand Si, assurément, la démocratie parut un leurre dans un pays qui avait dû rattraper en cent ans "plusieurs siècles de retard"- tout le monde ne s’accordait pas toujours à dire que la colonisation avait forcément posé les jalons d’un développement durable - c’est d’abord, à l’évidence, parce que l’unité prétendument voulue et poursuivie par le Président Mobutu n’était que de pure façade, illusion et artifice. Si vint le 24 avril 1990, ouverture historique au pluralisme politique, c’est bien sur sous la pression étrangère, mais aussi par le fait d’une Eglise de plus en plus impliquée en politique sous la férule de Mgr Monsengwo, archevêque de Kisangani. Le peuple zaïrois, lui-même, n’y était pas étranger non plus, après avoir été si lontemps sacrifié au profit presque exclusif de l’ethnie Ngbandi, où était notamment recrutée la garde prétorienne de Mobutu, la D.S.P. On ne saurait, en outre, négliger le rôle d’une économie complètement ravagée; l’effondrement massif de la Gécamines, suivant de peu le spectaculaire éboulement de Kamoto, intervient un peu comme l’ultime symbole d’une déliquescence maintes fois prédite. Par l’incorrigible jeu des commissions, prébendes et matabiches, Mobutu avait acheté la gratitude et la fidélité de ses courtisans. Et, non des moindres, ces milieux d’affaires étrangers qu’il faisait graviter inlassablement autour de lui dans le cadre d’investissements herculéens (barrage d’Inga, le palais de Gbadolite avec son aéroport international,...) auxquels il attachait le prestige factice de son pays. Mobutu sick, getting help by Nelson Mandela. La tombe de Mobutu, au Maroc. L’ex-président du zaïre, Le Marechal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wazabanga est décédé le dimanche 7 août 1997 dans une clinique de Rabbat au Maroc. Par Roberto N. Alamazani RAKI & BRN TV
12 septembre 2007

Avant de mourir, Mobutu avait demandé pardon, révèle l'un de ses fils 10 ans après la disparition du Maréchal du Zaïre

Kinshasa, 10/09/2007 / Politique « Mobutu en tant qu'un politique, était un homme exigent pour lui-même d'abord et pour ses citoyens; il aimait l'ordre et la ponctualité. En tant que père dont j'étais fils, il avait beaucoup d'amour et d'affection. En tant que chrétien, je demande pardon à tous ceux qu'il aurait offensé pendant son séjour terres tre », a déclaré Giala Mobutu d'une voix pleine d'émotion à la fin de la messe d'action de grâces qui était organisée le 7 septembre en la cathédrale Notre Dame de Lingwala, en mémoire du maréchal Mobutu à l'occasion du l0ème anni versaire de sa mort. Outre les membres de famille, les partisans de l'Union des démocrates Mobutistes (UDEMO), plusieurs person nalités politiques ont pris part à cette messe. L'officient du jour, mon seigneur Dominique Bulama tari, a au nom de l'administra teur apostolique, monseigneur Daniel N'Landu, félicité toutes les personnes qui ont organisé cette messe en mémoire du maréchal. « Ce n'est pas ici une occasion de reconnaître ses mérites ou d'établir ses fai blesses, mais c'est plutôt l'oc casion de reconnaître la rela tivité du pouvoir politique par rapport à « l'autorité de Dieu », a-t-il exhorté. Et de souligner « nous sommes des pèlerins sur cette terre. Nous sommes donc obligés de marquer notre vie sur terre par de bons actes si non, nous n'hériteront pas de la gloire de Dieu ». Beaucoup de gens qui ont connu le maréchal Mobutu ont délié leurs langues pour évoquer quelques souvenirs de l'illustre disparu. « C'est un homme qui avait beaucoup de respect pour le métier de la presse. Il savait respecter les journalistes », a témoigné Ki bambi Shintwa. « Il a le mérite d'avoir su gérer le pays dans l'unité. Avec lui, l'intégrité territoriale était sacrée », a déclaré Omer Egbake. Exposition photo graphique à la résidence du Maréchal Après la messe, la famille du feu maréchal, no tamment, le ministre d'Etat à l'Agriculture, pêche et éleva ge, François Joseph Mobutu Nzanga et le député national Giala Mobutu a convié les invi tés à une exposition des pho tos de leur défunt père dans sa toute première résidence sise avenue Kimbondo, dans la commune de Bandalungwa. Cette maison, Mobutu l'avait achetée quand il était encore colonel. L'exposition portait sur quelques vingtaines de photos du maréchal avec de grandes personnalités de ce monde (Pape Jean-paul II, John Kennedy, François Mit terrand, Pompidou, Senghor, Houphouët Boigny etc.) d'une part, et de l'autre des prises de vue à l'occasion de grandes manifestations politiques du pays et avec sa famille. Parcours d'un homme courageux Juste avant sa mort, il dira « qu'il a pardonné à tous et qu'il souhaite également recevoir le pardon de tous ». Il émet le vœu que l'on se souvienne de lui comme « un homme courageux ». Joseph Désiré Mobutu est né à Lisala, le 14 octobre 1930. Fils de Albéric Gbémani et de Marie-Madeleine Yemo. En 1950, il est enrôlé dans la Force Publique (FP) et envoyé à l'Ecole centrale de Lulua bourg (Kananga), pour suivre une formation de secrétaire comptable dont il obtient le brevet en 1952. en 1953, il est affecté à l'Etat-major de la Force Publique à Léopoldville. Là, il collabore à la rédaction du journal de l'armée « Sango ya bisu » et puis à celle de « L'Avenir ». Libéré de ses engagements militaires en décembre 1956, il entre dans le comité de rédaction des « Actualité Africaines » et rencontre pour la première fois Patrice Emery Lumumba. En 1960, lors de la mutinerie de la FP, le chef de l'Etat Kasa-vubu et le Premier ministre Lumumba lui confient la mission de pacifier les esprits dans les camps militaires. Le 8 juillet 1960, il est nommé chef d'Etat-major de l'armé avec grade de Colonel. Le 14 septembre 1960 le colonel Mobutu suspend les institutions politiques et met en place une équipe de jeunes technocrates, le collège des Commissaires généraux. Le 24 novembre 1965, après la prise du pouvoir par le haut Commandement Militaire des Forces Armées, il assume les prérogatives constitutionnelles du chef de l'Etat. Elu à la magistrature suprême en 1970, il est réélit en 1977 et 1984. Sur proposition de l'ordre des Compagnons de la Révolution, il est élevé au rang de Maréchal du Zaïre. Le 24 avril 1990, il autorise le multipartisme en abandonnant ainsi la présidence du parti unique le MPR. Le 18 mai 1996, il quitte le pays à partir de Gbadolité suite à la prise du pouvoir de l'AFDL. Il est alors accueilli au Maroc par le roi Hassan II. Emporté par la maladie, le Maréchal Mobutu meurt le 7 septembre 1997. I1 repose désor mais dans le cimetière chrétien de Rabat, au Maroc. (Ern.) Freddy Kilubi/Le Phare © Congo Vision
11 septembre 2007

Vous avez dit intégrité et unité nationales sous Mobutu ?

MobutuBobilaFlow Le 7 septembre 2007, le Congo s’est souvenu de Mobutu, maréchal du Zaïre, décédé 10 ans plus tôt à Rabat, en plein exil. En 32 ans de Pouvoir, l’homme a certes fait de bonnes choses pour son pays. Par exemple le brassage culturel et social ayant façonné le nationalisme et le patriotisme congolais, tout en produisant malheureusement comme revers de la médaille la culture ndombolo, celle-là même qui gangrène actuellement la société congolaise. Cependant, l’Histoire retiendra aussi que l’unité et l’intégrité nationales du Congo-Zaïre n’étaient garanties que par l’Occident ; Guerre froide oblige ! Américains, Français, Britanniques, Belges etc. protégeaient notre pays contre l’invasion du communisme actif au Congo-Brazzaville, au Soudan, en Ouganda, en Tanzanie et en Angola. D’où l’exil auquel étaient forcés les Lumumbistes comme Antoine Gizenga ! L’Histoire retiendra en plus que tous les mouvements insurrectionnels étrangers par lesquels l’Angola, l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi ont justifié la guerre de 1996 et 1998 étaient soutenus à l’époque par le régime Mobutu. La politique de bon voisinage du maréchal tant vantée consistait à soutenir les amis rebelles contre les régimes ennemis et à écraser les ennemis rebelles au profit des régimes amis, sans se préoccuper de l’avenir. En d’autres termes, Mobutu a laissé aux Congolais un héritage empoisonnant pour les Grands Lacs, mais empoisonné pour tout Pouvoir congolais ayant succédé au sien… NDL Source: Groupe Avenir / RDC Mardi 11 septembre 2007 7 septembre 1997-7 septembre 2007 ========================================================= Bruxelles :10ème anniversaire du décès de Mobutu Sese Seko ========================================================= Pas moins de 500 personnes ont répondu présentes, samedi 8 septembre, à l’office religieux organisé, samedi 8 août, par la famille Mobutu élargie, à l’occasion de la célébration du dizième anniversaire de la disparition du président zaïrois. La Basilique de Koekelberg, à Bruxelles, a servi de cadre à la célébration eucharistique à l’occasion du 10ième anniversaire de la disparition du président Mobutu Sese Seko. Celui-ci est mort le 7 septembre 1997 et enterré, à Rabat, au Maroc. Cette messe d’action de grâce a été célébrée selon le rite congolais, ponctué de « Sanctus » et « Agnus Dei » chantés en latin. Près de 500 Congolais ont répondu à l’invitation de la famille Mobutu pour la mémoire d’« un homme qui a eu un parcours particulier », dira l’officiant, abbé Mbombo. Beaucoup de participants ont revêtu des pagnes ou des chemises à l’effigie du défunt maréchal. « Papa Maréchal, nous ne t’oublierons jamais », pouvait-on lire. On pouvait aussi lire en langue Ngbandi « Papa Maréchal mohoala », (Papa Maréchal, tu es le meilleur). Dans son homélie, l’abbé Mbombo qui s’est référé à l’évangile selon Jean 11, 17-27, a mis l’accent sur la résurrection des morts. Il s’est en outre appuyé sur la pensée de Karl Marx : « Les grands hommes ne sortent pas des terres comme des champignons », pour dire que « l’illustre disparu était de ceux-là ». Il a affirmé que « Mobutu a beaucoup œuvré pour que le Congo soit une nation ». L’ambiance inspire le respect. L’assistance est au recueillement. C’est avec émotion qu’elle a suivi le texte lu par l’officiant : « La mort est une absence et non une séparation ». Avant la bénédiction finale, le dernier ambassadeur du Zaïre à Bruxelles, Jean-Pierre Kimbulu Moyanso wa Lokwa, a retracé la carrière militaire et politique du défunt. « L’œuvre politique de Mobutu reste vivante 10 ans après sa mort » a martelé l’ancien ambassadeur. Et de poursuivre « Mobutu est un homme de cœur, un être exceptionnel ». Il a affirmé que la disparition de Mobutu est une « perte que rien n’a comblé ». Pour lui, l’histoire retiendra surtout que l’ancien président du Zaïre a légué aux Congolais « le sentiment d’appartenance à une même famille ». L’ancien ambassadeur ne s’est pas empêché de jeter un regard sur la situation qui prévaut dans la partie orientale de la RD Congo: "Le spectre de la division et de la guerre, a-t-il dit, plane à nouveau sur le Congo. La montée des tensions à l’Est durcit les clivages internes et réveille les ingérences extérieures". Et d’ajouter : "Dans ces circonstances difficiles, nous ne pouvons que saluer la mémoire de ce grand homme d’Etat qui s’est efforcé, durant sa carrière politique, à édifier, au centre de l’Afrique, un pays uni, fraternel et tolérant. Un pays respecté et respectable". « Que l’exemple de Mobutu serve de modèle de référence », a-t-il conclu sous des applaudissements nourris. Auparavant, le colonel Ngbangbo Ndoni, ancien attaché militaire adjoint à l’ambassade du Zaïre en Belgique, a invité l’assistance à réfléchir sur la réponse à donner à la question du « rapatriement de la dépouille mortelle du président Mobutu au Congo ». La manifestation s’est poursuivie par un "cocktail de consolation" servi dans un grand hôtel de la place où l’orchestre "Swede-Swede" de Bokestshu 1er a fait vibrer la salle. L’artiste musicien s’est placé sur un terrain polémique en exécutant d’emblée « La Zaïroise », l’ancien hymne national de la Deuxième République, puis en enchaînant avec des chants entonnés jadis à la gloire du "Grand Léopard". A savoir « Dialelo molopwe Mobutu », « Lokuta monene », « Nani abongisi Zaïre oyo », « 100 ans tomotombele ». Une dame a fondu en larmes sous l’émotion. Le public est en extase. Enfin le chef du groupe « Swede-Swede » a entonné son chef d’œuvre : « Fini la recréation » en y insérant des invectives contre les Rwandais, contre Joseph Kabila et en fustigeant les généraux « qui ont causé la perte du pays ». La piste de danse est envahie par les mélomanes au rythme de « sundama », danse qui puise ses racines dans le folklore mongo. Ali Kalonga © Congoindépendant 2003-200 ================================================================================= Les fils Mobutu demandent pardon aux opprimés ( Source www.congoindependant.com) ================================================================================== Deux fils de feu le président Mobutu Sese Seko, décédé le 7 septembre 1997 à Rabat au Maroc, ont demandé pardon à tous ceux qui ont été opprimés par le régime dictatorial de leur père, lors de la commémoration du dixième anniversaire de sa mort, a constaté un journaliste de l’APA. Ils se sont exprimés ainsi à Kinshasa au cours d’une messe d’action de grâces célébrée en la cathédrale « Notre- Dame du Congo » dans la commune de Lingwala. « En son nom, nous demandons pardon à tous ceux qu’il a blessés de son vivant », a dit l’un deux, Giala Mobutu, dans son mot de circonstance, au nom de la famille biologique du deuxième président du Congo. Il a, loué les qualités paternelles de son défunt père que lui, ses frères et sœurs avaient surnommé « Le pater » qui avait également la responsabilité de présider à la destinée de l’ex-Zaïre et d’initier sa progéniture à l’art diriger le pays. « Il nous emmenait avec lui profitant des vacances scolaires parcourir le pays, en vue de prendre contact avec les populations régionales», a-t-il témoigné. « C’est une journée de pardon, nous avons des reproches à nous faire nous mêmes. C’est l’occasion également de pardonner tous ceux qui nous font du mal », a déclaré à la presse l’aîné des fils vivants du défunt Maréchal, Joseph-François Nzanga Mobutu, à l’issue de cette messe de suffrage organisée concomitamment dans les différentes églises des chefs-lieux des provinces du pays, selon un communiqué des organisateurs remis à la presse. Les fils Mobutu, membres de l’Union des démocrates mobutistes (Udemo), qui a conclu une alliance électorale avec le président Joseph Kabila lors de l’élection présidentielle d’octobre 2006, assument respectivement les fonctions de ministre d’Etat chargé de l’Agriculture et celle de député national. « C’est une journée de fierté parce que dix ans après la disparition du maréchal Mobutu, mon frère et moi accédons aux institutions de la République par le processus démocratique que ce dernier a lancé en 1990 », a-t-il confié. (APA)
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MOBUTU SESE SEKO
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