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MOBUTU SESE SEKO
11 septembre 2007

Vous avez dit intégrité et unité nationales sous Mobutu ?

MobutuBobilaFlow Le 7 septembre 2007, le Congo s’est souvenu de Mobutu, maréchal du Zaïre, décédé 10 ans plus tôt à Rabat, en plein exil. En 32 ans de Pouvoir, l’homme a certes fait de bonnes choses pour son pays. Par exemple le brassage culturel et social ayant façonné le nationalisme et le patriotisme congolais, tout en produisant malheureusement comme revers de la médaille la culture ndombolo, celle-là même qui gangrène actuellement la société congolaise. Cependant, l’Histoire retiendra aussi que l’unité et l’intégrité nationales du Congo-Zaïre n’étaient garanties que par l’Occident ; Guerre froide oblige ! Américains, Français, Britanniques, Belges etc. protégeaient notre pays contre l’invasion du communisme actif au Congo-Brazzaville, au Soudan, en Ouganda, en Tanzanie et en Angola. D’où l’exil auquel étaient forcés les Lumumbistes comme Antoine Gizenga ! L’Histoire retiendra en plus que tous les mouvements insurrectionnels étrangers par lesquels l’Angola, l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi ont justifié la guerre de 1996 et 1998 étaient soutenus à l’époque par le régime Mobutu. La politique de bon voisinage du maréchal tant vantée consistait à soutenir les amis rebelles contre les régimes ennemis et à écraser les ennemis rebelles au profit des régimes amis, sans se préoccuper de l’avenir. En d’autres termes, Mobutu a laissé aux Congolais un héritage empoisonnant pour les Grands Lacs, mais empoisonné pour tout Pouvoir congolais ayant succédé au sien… NDL Source: Groupe Avenir / RDC Mardi 11 septembre 2007 7 septembre 1997-7 septembre 2007 ========================================================= Bruxelles :10ème anniversaire du décès de Mobutu Sese Seko ========================================================= Pas moins de 500 personnes ont répondu présentes, samedi 8 septembre, à l’office religieux organisé, samedi 8 août, par la famille Mobutu élargie, à l’occasion de la célébration du dizième anniversaire de la disparition du président zaïrois. La Basilique de Koekelberg, à Bruxelles, a servi de cadre à la célébration eucharistique à l’occasion du 10ième anniversaire de la disparition du président Mobutu Sese Seko. Celui-ci est mort le 7 septembre 1997 et enterré, à Rabat, au Maroc. Cette messe d’action de grâce a été célébrée selon le rite congolais, ponctué de « Sanctus » et « Agnus Dei » chantés en latin. Près de 500 Congolais ont répondu à l’invitation de la famille Mobutu pour la mémoire d’« un homme qui a eu un parcours particulier », dira l’officiant, abbé Mbombo. Beaucoup de participants ont revêtu des pagnes ou des chemises à l’effigie du défunt maréchal. « Papa Maréchal, nous ne t’oublierons jamais », pouvait-on lire. On pouvait aussi lire en langue Ngbandi « Papa Maréchal mohoala », (Papa Maréchal, tu es le meilleur). Dans son homélie, l’abbé Mbombo qui s’est référé à l’évangile selon Jean 11, 17-27, a mis l’accent sur la résurrection des morts. Il s’est en outre appuyé sur la pensée de Karl Marx : « Les grands hommes ne sortent pas des terres comme des champignons », pour dire que « l’illustre disparu était de ceux-là ». Il a affirmé que « Mobutu a beaucoup œuvré pour que le Congo soit une nation ». L’ambiance inspire le respect. L’assistance est au recueillement. C’est avec émotion qu’elle a suivi le texte lu par l’officiant : « La mort est une absence et non une séparation ». Avant la bénédiction finale, le dernier ambassadeur du Zaïre à Bruxelles, Jean-Pierre Kimbulu Moyanso wa Lokwa, a retracé la carrière militaire et politique du défunt. « L’œuvre politique de Mobutu reste vivante 10 ans après sa mort » a martelé l’ancien ambassadeur. Et de poursuivre « Mobutu est un homme de cœur, un être exceptionnel ». Il a affirmé que la disparition de Mobutu est une « perte que rien n’a comblé ». Pour lui, l’histoire retiendra surtout que l’ancien président du Zaïre a légué aux Congolais « le sentiment d’appartenance à une même famille ». L’ancien ambassadeur ne s’est pas empêché de jeter un regard sur la situation qui prévaut dans la partie orientale de la RD Congo: "Le spectre de la division et de la guerre, a-t-il dit, plane à nouveau sur le Congo. La montée des tensions à l’Est durcit les clivages internes et réveille les ingérences extérieures". Et d’ajouter : "Dans ces circonstances difficiles, nous ne pouvons que saluer la mémoire de ce grand homme d’Etat qui s’est efforcé, durant sa carrière politique, à édifier, au centre de l’Afrique, un pays uni, fraternel et tolérant. Un pays respecté et respectable". « Que l’exemple de Mobutu serve de modèle de référence », a-t-il conclu sous des applaudissements nourris. Auparavant, le colonel Ngbangbo Ndoni, ancien attaché militaire adjoint à l’ambassade du Zaïre en Belgique, a invité l’assistance à réfléchir sur la réponse à donner à la question du « rapatriement de la dépouille mortelle du président Mobutu au Congo ». La manifestation s’est poursuivie par un "cocktail de consolation" servi dans un grand hôtel de la place où l’orchestre "Swede-Swede" de Bokestshu 1er a fait vibrer la salle. L’artiste musicien s’est placé sur un terrain polémique en exécutant d’emblée « La Zaïroise », l’ancien hymne national de la Deuxième République, puis en enchaînant avec des chants entonnés jadis à la gloire du "Grand Léopard". A savoir « Dialelo molopwe Mobutu », « Lokuta monene », « Nani abongisi Zaïre oyo », « 100 ans tomotombele ». Une dame a fondu en larmes sous l’émotion. Le public est en extase. Enfin le chef du groupe « Swede-Swede » a entonné son chef d’œuvre : « Fini la recréation » en y insérant des invectives contre les Rwandais, contre Joseph Kabila et en fustigeant les généraux « qui ont causé la perte du pays ». La piste de danse est envahie par les mélomanes au rythme de « sundama », danse qui puise ses racines dans le folklore mongo. Ali Kalonga © Congoindépendant 2003-200 ================================================================================= Les fils Mobutu demandent pardon aux opprimés ( Source www.congoindependant.com) ================================================================================== Deux fils de feu le président Mobutu Sese Seko, décédé le 7 septembre 1997 à Rabat au Maroc, ont demandé pardon à tous ceux qui ont été opprimés par le régime dictatorial de leur père, lors de la commémoration du dixième anniversaire de sa mort, a constaté un journaliste de l’APA. Ils se sont exprimés ainsi à Kinshasa au cours d’une messe d’action de grâces célébrée en la cathédrale « Notre- Dame du Congo » dans la commune de Lingwala. « En son nom, nous demandons pardon à tous ceux qu’il a blessés de son vivant », a dit l’un deux, Giala Mobutu, dans son mot de circonstance, au nom de la famille biologique du deuxième président du Congo. Il a, loué les qualités paternelles de son défunt père que lui, ses frères et sœurs avaient surnommé « Le pater » qui avait également la responsabilité de présider à la destinée de l’ex-Zaïre et d’initier sa progéniture à l’art diriger le pays. « Il nous emmenait avec lui profitant des vacances scolaires parcourir le pays, en vue de prendre contact avec les populations régionales», a-t-il témoigné. « C’est une journée de pardon, nous avons des reproches à nous faire nous mêmes. C’est l’occasion également de pardonner tous ceux qui nous font du mal », a déclaré à la presse l’aîné des fils vivants du défunt Maréchal, Joseph-François Nzanga Mobutu, à l’issue de cette messe de suffrage organisée concomitamment dans les différentes églises des chefs-lieux des provinces du pays, selon un communiqué des organisateurs remis à la presse. Les fils Mobutu, membres de l’Union des démocrates mobutistes (Udemo), qui a conclu une alliance électorale avec le président Joseph Kabila lors de l’élection présidentielle d’octobre 2006, assument respectivement les fonctions de ministre d’Etat chargé de l’Agriculture et celle de député national. « C’est une journée de fierté parce que dix ans après la disparition du maréchal Mobutu, mon frère et moi accédons aux institutions de la République par le processus démocratique que ce dernier a lancé en 1990 », a-t-il confié. (APA)
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Commentaires
D
Je vous souhaite un bonne journée. J'attend avec impatience la suite. Continuez !
D
Je suis tout à fait d accord avec cette opinion. Vous avez une très belle plume, bravo ! Bravo !
A
vous savez,kassaiens et kantagais sont tous des congolais matures condamnés à vivre ensemble, si et seulement si,ils pouvaient se surpasser, MOBUTU n'aurait jamais obtenu la rupture d'une oeuvre qu'il a si soigneusement lui-meme cimentée durant les trois décénies de son règne. je pense que ce n'est pas encore lui l'auteur de la cission entre le soudan et le sud soudan ?
D
le seuil grand souvenir que retiens de du feu maréchal c'est l'unité national mais malheureusement,en 1992-1993 il a consciemment parrainé la division et la haine entre les katangais et les kasaiens...
A
Sans l'intervention de Mobutu en 1960,les congolais s'appretaient déjà à emietter leur pays au profit de l'égoisme et de l'inconscience.<br /> A cet époque là,il n'était que secrétaire général du gouvernement de LUMUMBA alors agé d'une trentaine d'années avant de se voir confié par le meme, l'état-major général de l'ANC en ébullution.Il réussissa à sa manière de ramener l'ordre.C'est ce que nous devrions savoir avant de parler. Nous avons toujours la mémoire courte.<br /> Certes,personne n'est dépourvue d'erreurs... et lui notamment avait ses imperfections,ce qui est pardonnable.<br /> Mais à présent qu'il n'est plus,(13 ans)! Que n'avons-nous pas vu et qu'avons-nous fait de ce Congo?<br /> ZELA NANU YO OZUA POUVOIR,BONGO TO TALA NDENGE NINI OKO DIRIGER...Vous qui parlez là, en serez peut-etre incapable de gouverner meme votre propre cellule de base.<br /> D'ailleurs,laissez-moi vous dire que cet homme n'est pas en enfer,il est au ciel! çà fait peut-etre rire mais c'est ce que tout le monde peut et doit savoir...voilà!!!
MOBUTU SESE SEKO
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